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Mes livres, mes écrits

6 janvier 2015

Chapitre 1: Nouvelle vie

Je m'appelle Ever et j'ai 15 ans, je vis dans une petite région au nord des Etats-Unis. Enfin je venais d'y emménager. Mes parents en avaient marre de notre vie monotone en Bretagne, où il ne se passait jamais rien, ils avaient envie de changer un peu d'air. Et voilà que je dus quitter tous mes amis pour entrer dans un lycée où je ne connaissais personne. Notre maison était plutôt spacieuse, mais je me sentais quand même à l'étroit, je n'avais encore jamais déménagé, et j'avais la boule au ventre. Je savais bien qu'à mon âge, je devais me ressaisir, mais nous n'étions arrivés que depuis quelques jours à peine que mes amis me manquaient déjà. Heureusement, mon petit frère de 12  ans, Edern, était avec moi, et nous ne nous séparerons jamais quoi qu'il arrive. Pendant toutes les années précédentes, j'avais entretenue avec mon frère des liens incassables, car il ne parlait à personne sauf à moi, et encore, que très rarement. Je savais bien que c'était bizarre, mais il n'osait pas m'en parler, alors je ne lui posais pas de questions qui pourraient l'embarrasser. Mes parents essayaient en vain de communiquer avec lui d'une quelconque manière, mais en vain. Il leur restait toujours fermé. Le plus étrange dans tout çà, c'était qu'ils n'avaient pas l'air de se poser de questions, comme s'il connaissaient la cause de ce renfermement, même contre eux. Bien évidement, j'avais plusieurs fois essayé de leur demander, mais ils m'avaient toujours répondus qu'ils n'en savaient rien, à mon plus grand regret. Cela me fait penser que je ne vous ai pas présenté mes parents, ma mère a 37 ans, et s'appelle Lucie, elle est assez petite, brune, et fait les gâteaux comme personne. En revanche, mon père est plus sérieux, lui a 40 ans, et est un avocat dans une grande maison, ce qui fait qu'il n'est pas ce qu'on peut dire très commode. Mais c'est mon père et je l'adore ! Il a les cheveux noirs de jais qui lui donnent un air diplomatique, c'est d'ailleurs sa plus grande fierté. Mais revenons à mon histoire, elle n'avait rien de commode, bon, c'est vrai qu'au début, elle était tout ce qu'il y avait de plus banale, mais çà ne faisait que commencer. Nous avions donc finis de déballer les cartons, et je regardais ma nouvelle chambre. Elle était assez spacieuse, mais avec tous les meubles que j'avais amenés, je sentais que çà n'allait plus être aussi grand. Je commençais à ranger mes affaires quand Edern vint me voir. Au début, nous étions silencieux, il m'aidait à ranger mes vêtements, et nous avancions bien, puis quand nous finîmes, il se mit à pleurer et dans mes bras il dit:

"-Je ne veux pas aller dans notre nouvelle école, je veux rester avec toi tout le temps, comme pendant les vacances !!

-Ne t'en fais pas, lui répondis-je, je suis sure que tout va très bien se passer, tu es le plus merveilleux des petits frères, et je suis certaine que les autres s'en apercevrons, de plus, nous allons être dans la même école, même si nous ne sommes pas dans la même classe. Et si tu as besoins de moi, saches que je serais toujours là pour toi, quoi qu'il arrive."

Sur ces paroles, il partit, le sourire  aux lèvres, les yeux encore mouillés par l'angoisse. Je finis de remplir mes armoires, puis descendis pour le repas qui était déjà prêt depuis longtemps. Le dîner se déroula silencieusement car personne ne voulait parler de la journée qui allait se passer le lendemain. Nos parents avaient choisis l'établissement à notre place, et ne nous avaient donné aucun détail, nous savions juste que nous devions y aller et qu'il n'y avait pas d'autres alternatives. Une fois le repas finit, nous repartîmes chacun dans notre chambre respective. Je mis les affaires qui me paraissaient les plus adaptées dans mon sac, puis le refermai et le rangeai dans un coin de ma chambre. J'avais l'habitude des rentrées scolaires comme tout le monde, et j'avais choisis quelques cahiers, une pochette et un classeur. J'avais même préparé un sac de sport au cas où, car c'était toujours quand je n'y pensais pas que nous avions sport dans la journée. Je fixais mon matelas posé par terre depuis longtemps déjà quand je décidai d'aller me coucher. J'avais déjà prévus ma tenue du lendemain qui allait se composer d'un débardeur noir, une veste en cuire, un slim bleu marine et une paire de Nike de la même couleur. Mon pyjama quand à lui était composé d'un haut très simple où était  inscrit dessus "No problèmo" avec une fille endormie. J'avais bien aimé ce tee-shirt car il me rappelait moi le matin. J'étais vraiment fatiguée, alors je me laissai tomber sur le matelas, et m'endormis dans un sommeil bousculé de rêves. Je fus réveillée au petit matin par une sonnerie assourdissante qui me vrilla les tympans. C'était un mélange de hard rock et de métal, ce qui, au moins, me fit me réveiller immédiatement sous les rires de mes parents. Je me levais en ronchonnant, et traînais des pieds. Pour une première journée, çà commençait bien. J'en fis part à mes parents, mais ils me regardèrent en souriant, les bras croisés, et l'air innocent. Ils savaient pertinemment que je n'aimais pas çà, et je ne savais pas pourquoi est-ce qu'ils persistaient à me mettre de mauvaise humeur dès le matin. Frustrée, je descendis prendre mon petit-déjeuner dans le salon, où Edern m'attendait déjà, un bol de lait et des céréales sous la main. Il me fit un sourire, et repartit dans son occupation. A mon tour, je m'assis et mangeai, toujours en maugréant. Quelques minutes plus tard, le car était devant chez nous, nous prîmes nos affaires, embrassâmes nos parents, puis courûmes avant qu'il ne soit trop tard. Nous étions au premier arrêt, alors il n'y avait encore personne dans le car, et nous n'avions que l'embarras du choix. Nous décidâmes de nous installer au milieu du car, pour ni être trop devant, ni trop derrière. Le trajet se déroula sans encombres, et nous passâmes ramasser de nombreux écoliers allant dans toutes sortes d'écoles. Je me disais que peut-être que mes futurs amis se trouvaient déjà là. Je soupirai, puis fatiguée, je m'endormis sous le regard bienveillant de mon frère.

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6 janvier 2015

Une étrange aventure

"C'est quand même bizarre de ne pouvoir comprendre tes humeurs, ton amertume me donne  envie de partir là où tu n'es pas. Un monde où je pourrais m'éloigner, un monde où la nonchalance n'est pas au rendez-vous, où le bonheur est plus important pour quiconque que la valeur des marchandises. Je suis bien consciente que ce monde n'existe pas, même dans notre monde surnaturel, mais nous avonsle droit d'espérer, à moi que ça aussi tu nous l'enlève. Mais cela n'a pas d'égale par rapport à ce que tu m'as fais subir. Je revis là ton regard perdu dans le mien pendant que  le bonheur nous guettait encore. Pourquoi avoir changé si soudainement, le monde s'ouvrait à nous et nous étions soudés comme un arbre à ses racines, comment tout cela a-t-il pu changer autant. Il aura falluque tu gâches tout, si seulement nous en étions restés au point de départ, si seulement tu n'avais pas cherché à nous rapprocher."

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